Revalorisation des soins de santé
Un préaccord social a été conclu au début de l’été dernier en faveur des soins de santé privés et publics fédéraux. La crise sanitaire que nous traversons agit comme un rappel à l’ordre : sans le personnel soignant, sans le personnel de soutien ou de logistique, nous n’aurions jamais pu faire face.
Ce projet d’accord, visant à revaloriser les professions de santé, a été présenté comme historique.
D’un budget de quelque 600 millions d’euros, 500 millions seront dédiés à la revalorisation salariale. Soit un pas en avant vers une meilleure attractivité du secteur. Car il est vrai que l’intensité du travail presté, les horaires instables et les temps de récupération souvent trop courts représentent un frein à l’attractivité dans le secteur des soins.
Les 100 millions d’euros restants viseront d’ailleurs à rendre les conditions de travail du personnel soignant plus acceptables, plus stables et de meilleure qualité.
Le vice-Premier ministre et ministre de l’Economie et du Travail, Pierre-Yves Dermagne, et le vice-Premier ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, ont donc soutenu l’accord, en le signant aux côtés des partenaires sociaux qui ont œuvré à son aboutissement.
« Cet accord social est éminemment attendu », explique Pierre-Yves Dermagne. « En premier lieu parce que cet accord est un pas en avant vers une meilleure attractivité d’un secteur qui en manque cruellement », précise encore le ministre de l’Economie et du Travail.
Le ministre Frank Vandenbroucke partage ce même constat : « Je suis heureux que nous ayons franchi ce pas important aujourd’hui. Grâce à cet investissement, tous ces hommes et toutes ces femmes qui se donnent corps et âme pour notre santé pourront aller de l’avant », commente le ministre de la Santé. « Le travail ne s’arrête pas là. Je continuerai à œuvrer dans ce sens avec mes collègues du Gouvernement », commente le ministre Frank Vandenbroucke.