Une coopération intensive entre les inspections du travail belge et marocaine se met en place
Les Inspections du travail belge et marocaine s’accordent autour d’un partenariat solide dans les années à venir. C'est l'une des priorités du vice-Premier ministre et ministre de l'Economie et de l'Emploi, Pierre-Yves Dermagne, et du ministre de l'Intégration économique, des PME, et de l'Emploi Younes Sekkouri. Une rencontre s’est tenue en marge de la cinquième conférence ministérielle sur l'emploi de l'Union pour la Méditerranée, à Marrakech.
La coopération entre les services d'inspection de Belgique et du Maroc doit être renforcée. L’organisation d’un séminaire conjoint sur les bonnes pratiques dans chacun des pays permettra d’échanger sur des sujets aussi divers que les risques sanitaires et psychosociaux, le renforcement de la coordination entre les différents services d'inspection et l'intégration des nouvelles technologies.
« La crise sanitaire a conduit à une réflexion approfondie, tant au Maroc qu'en Belgique, sur le rôle et le mode de fonctionnement de l'inspection du travail. La réforme en profondeur mise en œuvre par le ministre Sekkouri peut inspirer notre propre réflexion », explique Pierre-Yves Dermagne.
Les ministres du Travail belge et marocain organiseront une grande rencontre à Bruxelles à l'automne 2022 sur le thème de la « mobilité circulaire des talents », qui renforcera le développement socio-économique de nos deux pays.
Les ministres Dermagne et Sekkoui ont également eu l’occasion d’aborder la question de l’intégration des femmes sur le marché du travail.
Le projet APEFE Minajliki est en effet financé par la Belgique et le gouvernement marocain. Ce projet, qui vise à éliminer les inégalités sur le marché du travail, soutient notamment l’entreprenariat de milliers de femmes depuis sa création en 2013.
Des conditions de travail correctes : une lutte internationale
Pierre-Yves Dermagne a également profité de la mission pour établir des contacts avec les représentants des travailleurs et des employeurs au Maroc.
Ces liens directs ont pour but de favoriser une coopération économique plus étroite, un renforcement du dialogue social marocain et l'arrivée de la nouvelle réglementation européenne centrée sur la « Due Dilgence ». Il s’agira d’obliger les grandes entreprises à concentrer leurs efforts sur l'impact social et environnemental de leurs activités tout au long de la chaîne d'approvisionnement, y compris à l'étranger.
Dans ce contexte, le vice-Premier Ministre a rencontré des représentants de l'Union Marocaine du Travail, de la Confédération Démocratique du Travail, de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc, du Conseil Economique, Social et Environnemental et du Conseil de la Concurrence.
« Les nombreuses réunions tenues ces derniers jours ont été particulièrement enrichissantes. J'ai pu constater la volonté de l'ensemble des acteurs socio-économiques marocains de donner un nouvel élan à nos relations. Nous voulons renforcer davantage les liens historiques, sociaux et économiques entre le Maroc et la Belgique. Encourager la mobilité de nos talents respectifs est une priorité et une tâche importante pour les jeunes générations », conclut le ministre de l'Emploi Pierre-Yves Dermagne.