Communiqué de presse

Nouveautés 2024 : ces mesures très attendues qui rentrent en vigueur le premier de l’an

Nouveautés 2024 : ces mesures très attendues qui rentrent en vigueur le premier de l’an

« 2024 sera l’année de la concrétisation. Des mesures positives et qui répondent aux besoins de chacune et de chacun rentreront en vigueur dès le premier janvier », annonce le ministre de l’Economie et du Travail, Pierre-Yves Dermagne. 

-       Des salaires indexés 

Ce 1er janvier, environ 600.000 travailleuses et travailleurs bénéficieront d’une augmentation salariale. 

 

Ils sont issus de ces nombreux secteurs qui bénéficient d’une indexation annuelle fixée par convention collective. Ils sont actifs notamment dans le commerce alimentaire ou le transport logistique. Un seul exemple : un employé administratif gagnera 40 euros de plus tous les mois. Dès sa première fiche de paie de 2024.

 

« Tout le monde a en mémoire cette époque pas si lointaine, lorsque le gouvernement MR/NVA avait signé le coup d’arrêt de l’indexation. Sous cette législature, le PS a fait en sorte que l’indexation automatique des salaires soit garantie tout en valorisant aussi l’indexation des pensions et des allocations », explique Pierre-Yves Dermagne.  

 

« Une indexation automatique des salaires liée à l'inflation protège le pouvoir d'achat", soulignait le Secrétaire général de l'OCDE, en 2022, au plus fort de la crise.  

 

Ce mécanisme a en effectivement préservé le pouvoir d’achat des ménages belges face à l’inflation, soutenant la consommation donc aussi l’économie.

 

-       Stop aux arnaques aux contrats d’énergie !

C’en est fini des signatures de contrats arrachées dans la précipitation d’un démarchage « agressif ». Le porte-à-porte est définitivement encadré.

 

Un client qui aura été approché est désormais protégé. Il disposera d’un délai de réflexion de 3 joursavant de signer ou non un contrat.

 

« Tout a été entrepris pour marquer un coup d’arrêt à ce démarchage abusif. Le démarcheur non sollicité ne pourra donc plus faire signer un consommateur à la première visite », détaille le ministre Dermagne qui ajoute : « Cette mesure devient une garantie pour tous, et particulièrement pour les personnes plus vulnérables »

 

-       Frais de dossiers hypothécaires rabotés. On passe de 500 à 350 € !

L'Observatoire des prix a montré qu'entre 2014 et 2018, les établissements de crédit ont augmenté le prix de la souscription d'un prêt immobilier d'environ 50 % en moyenne, passant de 320 à 479 euros, sans justification claire !  

On constate tous les établissements de crédit ont encore augmenté les frais de dossier pour atteindre le maximum légal de 500 euros ! 

Ces frais sont trop élevés. Ils rendent l'accès à la propriété plus difficile. De plus, leur caractère forfaitaire pénalise davantage les crédits de faible montant.

Or, le client d’une banque est souvent amené à fournir lui-même des données en ligne, avant d’entamer le processus de souscription d'un crédit. Des frais de dossier de 500 euros ne se justifient pas !   

Il fallait agir ! Pour un contrat de crédit hypothécaire, à partir du 01/01/2024, les frais de dossier vont passer de 500 euros à 350 euros.

-       Fin des congés perdus 

Nous sommes nombreux à en avoir fait un jour ou l’autre l’amère expérience. Quoi de plus frustrant que de se retrouver malade pendant nos vacances ? 

 

La solution apportée par le ministre du Travail entre aussi en vigueur le 01/01/2024.

« Les jours de maladie qui surviennent pendant les vacances ne pourront plus être décomptés comme des congés annuels. Il en va de même pour l’accident éventuel qui pourrait se produire pendant les vacances annuelles du travailleur », précise Pierre-Yves Dermagne. 

La mesure est effective pour tout travailleur qui bénéficie d’un congé annuel payé d’au moins quatre semaines.

 

Le travailleur qui se trouve dans l’impossibilité de prendre ses jours de vacances pendant l’année de vacances en raison de certaines interruptions de travail (p.ex. maladie) obtient également la possibilité de reporter ces jours de vacances et de les prendre à un moment ultérieur.

 

Il est également prévu que le travailleur qui tombe malade pendant une période de vacances annuelles aura toujours droit à un salaire garanti (aussi durant les périodes de vacances collectives).