Des mesures de soutien
Des mesures de soutien « urgentes et fortes » dédiés aux travailleurs et aux entreprises
Les nouvelles mesures restrictives destinées à préserver la santé et à assurer la sécurité de toutes et tous ont rendu, à nos yeux, nécessaire la mise en place urgente de mesures de soutien appropriées.
Ces mesures, le vice-Premier ministre, ministre de l’Economie et du Travail, Pierre-Yves Dermagne a souhaité « qu’elle soient fortes et justement proportionnées à la crise grave qui touche le monde du travail de plein fouet. »
Au nom des travailleurs et des entreprises, au Conseil des ministres, Pierre-Yves Dermagne a donc soutenu avec vigueur la prolongation (voire l’extension) de mesures existantes ou la mise en œuvre de nouvelles mesures.
Pour un supplément à la prime de fin d’année
Puisque le chômage temporaire n’est pas un choix, voici ce que nous avons acquis : un supplément sera octroyé à la prime de fin d’année.
Un chômage temporaire au-delà de 51 jours ?
Ce sera 150 euros de supplément.
Au-delà de 67 jours ?
Aux 150 euros s’ajoutera une nouvelle prime journalière de 10 euros.
« Nous avons entendu les craintes de ces travailleurs, dans le secteur du commerce, notamment, dont le salaire, pour la plupart, n’est déjà pas énorme », explique Pierre-Yves Dermagne. « Nous serons là, en appui, afin de soutenir les travailleurs contraints au chômage temporaire de plus de deux mois. »
Pour un accès au chômage temporaire, pour cas de force majeure, sans discrimination !
Nous avons réinstauré le chômage temporaire corona, pour cause de force majeure, en le rendant accessible pour les travailleurs de tous les secteurs.
« Je voulais à tout prix éviter toute forme de discrimination entre les travailleurs des différents secteurs », explique Pierre-Yves Dermagne. Autre acquis non-négligeable : la mesure restera en vigueur au moins jusqu’au 31 mars prochain.
Le non-accès au chômage temporaire a servi d’accélérateur aux licenciements. La nouvelle formule, plus harmonieuse, devrait les limiter, en protégeant les travailleurs tout en ouvrant des perspectives aux entreprises.
Chômage quarantaine étendu, chèques consommation et soutien au secteur culturel
Fermetures d’écoles, de crèches voire de classes ou de centres d’accueil. Pour satisfaire à la nécessaire prudence sanitaire avec laquelle il faut désormais conjuguer, de nombreux parents se retrouvent désorientés, en panne de solutions.
C’est pourquoi, sans plus tergiverser, nous avons obtenu l’extension de ce chômage temporaire à toutes situations. Un enfant mis en quarantaine, après un cas-contact par exemple ? Le travailleur aura le loisir de rester aux côtés de son enfant.
En plus de la prolongation du gel de la dégressivité des allocations de chômage jusqu’à la fin de l’année, citons cette autre promesse tenue : nous nous étions engagés à témoigner de notre extrême gratitude au secteur des soins de santé.
A celles et ceux qui formèrent les premières lignes dans la lutte contre le nouveau virus, aux professionnels qui prirent le relais : nous ne vous oublions pas.
« C’est pourquoi une prime de 300 euros, sous forme d’un budget consommation, vous sera offerte », assure Pierre-Yves Dermagne. « Ce sont 11 millions de budget supplémentaire qui profiteront à tous les travailleurs du secteur soins de santé. »
Enfin, les mesures pour les travailleurs du secteur culturel sont, elles aussi, prolongées. Jusqu’au 31 mars 2021, au moins. Parmi les mesures essentielles, qui nous tiennent à cœur : l’accès facilité aux allocations de chômage. Elles serviront à octroyer des revenus aux travailleurs intermittents du secteur culturel qui se retrouvent sans travail.