Le vice-Premier Pierre-Yves Dermagne à l’écoute des difficultés des aide-ménagères!
Le ministre de l’Economie et du Travail a reçu ce matin une délégation d’aide-ménagères au sein du cabinet. Au cœur des préoccupations du secteur, accentuées par la crise sanitaire, on trouve des interrogations aussi légitimes que la volonté d’obtenir plus de sécurité financière et de meilleures conditions de travail.
« J’ai lu la détresse dans chaque témoignage du Livre noir des aide-ménagères qui m’a été remis ce matin », explique Pierre-Yves Dermagne. « Ces travailleuses (98% du secteur) et travailleurs y crient leur désespoir. Leurs conditions salariales et de travail sont difficiles et rendues encore plus douloureuses pendant la crise. »
Le ministre Dermagne a tenu à rappeler qu’il s’est investi dès son arrivée pour parvenir à la conclusion d’un protocole sectoriel afin de garantir la sécurité des aide-ménagères. Le ministre explique aussi que plus de 200 contrôles ont été menés dans le secteur des titres-services ces dernières semaines afin de s’assurer du respect des normes de sécurité.
« Suite aux témoignages qui m’ont été rapportés, je vais prendre des mesures pour que les règles sanitaires soient respectées partout. Il n’est pas acceptable, par exemple, que les aide-ménagères ne reçoivent que 3 masques pour 12 clients. »
« Je suis également sensible à la place qu’occupent ces travailleurs dans le monde du travail. Je mesure le manque de reconnaissance dont peuvent souffrir ces travailleurs qui ont une valeur sociétale importante », explique Pierre-Yves Dermagne. « Au-delà des mesures ponctuelles prises pendant la crise, comme l’octroi de la prime de protection aux travailleurs contraints au chômage temporaire de longue durée, il est temps que le secteur soit structurellement revalorisé et que la concertation sociale y soit respectée. »
Le ministre rappelle encore que la permission du chômage temporaire pour des demi-jours dans les secteurs des titres-services et du transport scolaire est limitée aux cas liés au Covid. Il est en effet hors de question que cette mesure permette aux employeurs de déroger à leurs obligations légales de fournir du travail et de payer le salaire garanti aux travailleurs.