Communiqué de presse

Le congé de circonstance pour vaccination recueille l’avis unanime des partenaires sociaux

L’instauration d’un congé exceptionnel pour vaccination contre le covid-19, proposé par Pierre-Yves Dermagne, a été approuvé à l’unanimité ce vendredi 5 février par les partenaires sociaux au sein du Conseil national du travail.

La vaccination contre le covid-19 sera donc considérée une circonstance donnant droit à un congé rémunéré. Au même titre qu’un mariage, un déménagement ou d’autres événements de vie nettement plus pénibles.

Concrètement, tous les travailleurs auront le droit de s’absenter pour aller se faire vacciner, avec maintien de la rémunération, payée par l’employeur.

Faudra-t-il une journée complète pour se faire vacciner ? Deux demi-jours si deux moments de vaccination sont nécessaires ? Chaque cas est différent. « Le temps nécessaire sera accordé pour l’épisode de vaccination. » explique le ministre du Travail. « Un travailleur a le droit de se faire vacciner sans qu’on ne touche à son salaire ou sans que cela ne soit négocié dans l’entreprise », ajoute le ministre.

 A noter, qu’il n’y a pas d’obligation pour le travailleur de demander ce congé. Mais s’il le demande, ce congé de circonstance doit évidemment être consacré à la vaccination. La ministre de la fonction publique, Petra De Sutter, s’est chargée de formuler la même proposition pour le secteur de la fonction publique.

 

Objectifs ?

  • Faciliter l’organisation de la campagne de vaccination puisque les travailleurs pourront se faire vacciner pendant les heures de travail sans devoir pour autant renoncer à leur salaire (dont ils ont bien besoin).
  • S’assurer de la couverture vaccinale la plus large possible.
  • Garantir le respect des uns et des autres puisque ce congé vaccinal n’est pas une obligation.

Le projet sera proposé au prochain Conseil des ministres, ce vendredi 12 février. En même temps que le projet de dispense de service pour vaccination porté par la ministre De Sutter pour la fonction publique.