La prolongation du chômage temporaire corona en plus des 66 millions de primes pour l’Horeca
"La prolongation du chômage temporaire corona en plus des 66 millions de primes pour l’Horeca mettront de nombreux travailleurs et entreprises à l’abri », déclare Pierre-Yves Dermagne.
L’ampleur et la durée exceptionnelle de la crise sanitaire impacte la vie des travailleurs et la santé financière des entreprises.
Comme l’a indiqué maintes fois le ministre de l’Economie, il est non seulement socialement juste mais aussi économiquement pertinent de poursuivre le mécanisme de soutien initié par le gouvernement chaque fois que le Comité de concertation décide de mesures pour protéger la santé de la population.
« Avec le gouvernement, nous allons continuer d’adoucir l’impact de ces mesures de restriction », explique le vice-Premier ministre socialiste. « C’est pourquoi nous avons décidé aujourd’hui en Conseil des ministres restreint de prolonger toute une série de mesures de soutien économique actuellement en vigueur. Chaque travailleur ou chaque entreprise empêché de travailler à cause des mesures de restriction peut compter sur nous. Ces mesures de soutien ont été fortes et le seront encore à l’avenir. »
En 2021, le gouvernement fédéral a déjà dépensé 6,3 milliards d'euros en aides, dont 2 milliards pour financer le chômage temporaire corona et 2,7 milliards pour le droit de transition.
Principales décisions prises ce jour :
Chômage temporaire coronavirus
« Les travailleurs et les employeurs ont été mis à l’abri de l’intensité de l’onde de choc provoquée par la crise sanitaire grâce au chômage temporaire corona », rappelle le ministre de l’Economie et du Travail, Pierre-Yves Dermagne. « En moyenne, quelque 300 000 travailleurs et 55 000 entreprises ont bénéficié du chômage temporaire en 2021. En novembre, 167 000 travailleurs et près de 38 000 entreprises l'utilisent encore. »
« Il aurait été inconscient de ne pas prolonger son effet bouclier alors que la crise est encore très présente. Le chômage temporaire corona continuera, lors du premier trimestre 2022, à protéger le travailleur d’un licenciement. Dans le même temps, il agira contre les faillites en cascade et permettra une reprise plus rapide de notre économie », poursuit le vice-Premier ministre.
Cette mesure allait prendre fin le 31 décembre 2021. Mais le constat est bien là : de nombreux secteurs et quantité d’entreprises lancent un nouvel appel à l’aide.
« L’Horeca et le monde de la nuit, le secteur du voyage, de l’aéronautique ou encore de la culture ne sortiront pas indemnes si nous leur lâchons la main ! »
Il est aussi à préciser que cette mesure permet aux entreprises de garder leurs travailleurs formés sous contrat et donc de rebondir plus vite lorsque les commandes ou la quantité de travail repartent à la hausse.
Congé pour quarantaine d’enfant
« Le travailleur qui se voit dans l’incapacité de faire garder ses enfants lors de la fermeture d’une crèche ou d’une classe ou s’ils sont en quarantaine, continuera aussi de bénéficier du chômage temporaire corona,», détaille Pierre-Yves Dermagne.
Le constat est effectivement bien là : de nombreux parents se retrouvent du jour au lendemain confrontés à la quarantaine de leur(s) enfant(s). La fermeture d’une classe, qui entraîne de grandes difficultés organisationnelles pour les familles, en est la raison la plus fréquente.
"« J’ai donc demandé et obtenu la prolongation du congé pour quarantaine d’enfant », explique le ministre de l’Economie. « C’est une mesure qui permet de préserver la santé de tous en garantissant une bonne conciliation entre vie privée et vie professionnelle. Elle doit donc être prolongée. Le chômage temporaire corona continuera aussi de viser les travailleurs qui doivent se mettre en quarantaine sans être malade ».
66 millions de prime pour les travailleurs dans l’Horeca
L’Horeca est sans conteste un des secteurs les plus fortement touchés par la crise du coronavirus. En raison des fermetures à répétition, imposées par les efforts pour limiter la propagation du virus, les travailleurs ont connu d’importantes périodes de chômage temporaire.
« Nous souhaitions une intervention de l’Etat dans le paiement des primes de fin d’année du secteur de l’Horeca car de nombreux employeurs, déjà exsangues, en auraient été incapables et les travailleurs auraient alors été doublement pénalisés, en perdant une partie de leur prime en plus du chômage temporaire subi », note Pierre-Yves Dermagne. « Une enveloppe de 66 millions est libérée. »