Télétravail obligatoire : aucune infraction constatée lors de la première vague de contrôle
Depuis le 20 novembre 2021, le télétravail au rythme de 4 jours/semaine est obligatoire pour tout travailleur dont l’emploi s'y prête. L'obligation est particulièrement bien respectée, selon les résultats des premières inspections.
« 989 premiers contrôles télétravail ont été menés entre le 21 et le 28 novembre 2021. Aucune infraction n'a été constatée par nos inspecteurs », rapporte le ministre de l'Économie et du Travail Pierre-Yves Dermagne.
« Dans les semaines à venir, les services fédéraux d'inspection sociale continueront à contrôler le télétravail obligatoire 4/5e dans les secteurs privé et public. L’importance du télétravail a déjà pu être démontrée dans la lutte contre la propagation du virus. C'est l’une des mesures les plus efficaces pour réduire le nombre de contacts et donc d'infections", explique le vice-premier ministre.
Au cours de la même période, ces 989 employeurs ont également été contrôlés pour vérifier le respect des mesures de prévention covid (distanciation sociale, hygiène des mains, etc…). Il ressort de ces contrôles que des infractions ont été constatées chez 16 employeurs. Cela a conduit à l'émission de 16 avertissements et d'un Pro Justicia.
En comparaison
En ce qui concerne spécifiquement l'aspect télétravail, 45.181 employeurs ont été contrôlés entre le 17 décembre 2020 et le 28 novembre 2021. Parmi ceux-ci, 3.252 employeurs étaient en infraction (7,2 %). Cela a conduit à la rédaction de 2.903 avertissements, 130 délais de régularisation, 6 mises à l’arrêt et 161 Pro Justicia.
Au cours de la période du 2 novembre 2020 au 28 novembre 2021, 60.524 employeurs ont été contrôlés pour vérifier le respect des mesures de prévention Covid. 13 020 employeurs étaient en infraction (21,5 %). Cela a conduit à l'émission de 12.173 avertissements, 478 délais de régularisation, 121 mises à l’arrêt et à la rédaction de 739 Pro Justicia.
Du bon travail
« Si les bons résultats des inspections de la première semaine de novembre se confirment, nous en déduisons que tant les travailleurs que les employeurs témoignent d’un engagement fort pour respecter des décisions qui ne sont pas toujours faciles. Je tenais à les en remercier », déclare Pierre-Yves Dermagne.
« Nous savons qu'il est souvent compliqué d'appliquer au quotidien ces mesures strictes. Étant donné que le télétravail à temps plein, outre ses aspects positifs, entraîne également de nombreux désagréments pour les entreprises et les travailleurs, l’option du télétravail hybride reste, selon moi, le meilleur choix », conclut le vice-premier ministre.