Communiqué de presse

Accord sur l'enveloppe bien-être

« Jusqu’à 750 euros de prime énergie pour les travailleurs des entreprises qui ont fait de bons résultats », annonce le vice-Premier Dermagne 

 

L'enveloppe bien-être 

Un accord sur la répartition de l’enveloppe bien-être a pu être dégagé lors du Conseil des ministres restreint, ce lundi 28 novembre. 

« Nous en sommes particulièrement satisfaits, nous, socialistes. La totalité de l’enveloppe va servir à donner de l’air aux pensionnés, à mieux soutenir ceux qui en le plus besoin et à permettre aux demandeurs d’emploi de ne pas sombrer dans la pauvreté », commente Pierre-Yves Dermagne, vice-Premier socialiste. 

Premier point fort : l’augmentation des allocations minimales de chômage de 1,3%, contre lesquels les libéraux faisaient barrage jusqu’à l’absurde, est validée. Après tout, cette valorisation légitime a toujours été portée par les partenaires sociaux lors des accords précédents.

« Il n’est pas question de récompenser l’inactivité. Il devient juste inacceptable de faire croire que tous les gens s’en sortent, sans être aidés », explique Pierre-Yves Dermagne, vice-Premier ministre PS. « La réalité c’est que les minima de chômage restent aujourd’hui encore inférieurs au seuil de pauvreté. Sans revalorisation, c’est tout l’édifice qui menaçait de s’effondrer »

Autre avancée notable : les 2 % d’augmentation des allocations pour tous les pensionnés.

La seconde impulsion vise à revaloriser les salaires minimums en plus des augmentations déjà négociées l’année dernière. Une partie de l’enveloppe bien-être servira à augmenter les revenus nets des travailleuses et travailleurs à bas salaires. 

« 50 millions d’euros ont été dégagés afin d’augmenter le bonus à l’emploi pour des citoyens qui travaillent mais qui ne gagnent pas beaucoup », annonce Pierre-Yves Dermagne.

 

Négociations salariales

En ce qui concerne le volet salarial, le gouvernement s’est accordé sur une proposition de médiation. Celle-ci doit permettre aux partenaires sociaux de relancer la négociation salariale en suspens. 

Il a été acté que le système d'indexation automatique sera conservé dans son intégralité, de même que les augmentations barémiques, que la marge salariale sera fixée à 0 % pour 2023/2024 et qu’une prime pourra être accordée pour les travailleurs jusqu'à un maximum de 750 euros.

« Ne rien offrir aux travailleurs dans les secteurs et entreprises qui ont tellement bien fonctionné que de larges dividendes ont été versées aux actionnaires serait injuste. C’est pourquoi nous avons obtenu des avancées sur le volet salarial », explique le vice-Premier Dermagne.

La prime énergie pourra être distribuée, en fonction de 2 cas de figures identifiés. 

  1. Dans les entreprises ayant réalisé des bénéfices élevés, une prime maximale de 500 euros sera négociable par les partenaires sociaux.
  2. Dans les entreprises aux bénéfices exceptionnels, une prime comprise entre 500 et 750 euros pourra bénéficier aux travailleurs.

Les modalités précises de cette prime devront être négociées par les partenaires sociaux au niveau sectoriel.

« Le maintien de l'indexation est la mesure la plus importante pour protéger le pouvoir d'achat des citoyens, comme le démontre des recherches internationales », a-t-il déclaré. « Semaine après semaine, les syndicats et les gouvernements européens ont de plus en plus d’intérêt envers le système belge. Des revendications sur ce sujet apparaissent en Italie, aux Pays-Bas. Il est donc primordial de garantir une indexation complète pour les travailleurs », déclare le vice-Premier ministre, Pierre-Yves Dermagne. 

« En plus de cela, il y aura une prime pour les travailleurs des entreprises qui obtiennent de bons résultats malgré les crises successives. Il est important que les travailleurs puissent partager la valeur ajoutée qu'ils réalisent dans leurs entreprises. Dans les entreprises réalisant des bénéfices élevés, la prime pourra atteindre 750 euros, dans les autres entreprises rentables, 500 euros », conclut Pierre-Yves Dermagne.